Les traces plastiques ont facilité les transversalités disciplinaires (son, danse), le lien entre les lieux et les différents temps. Les séances sont l’occasion d’appréhender de nombreuses techniques tendant toujours vers une abstraction. Chaque expérience part du concret pour réinventer des écritures, d’autre concepts d’écoute, d’observation, de déplacements, de résonances. Les travaux individuels deviennent progressivement une matière pour fabriquer collectivement autre chose grâce à l’analogie, le glissement, les correspondances. Le parcours dansé sur les ronds de couleurs est mémorisé, redessiné au pinceau sur une trame de cercles format A4. Les grands cercles sont peints à la gouache, collectivement selon la répétition des gestes dansés ou selon un rythme musical. Les travaux sur plan permettent une écriture de l’espace marqué par les traces du rythme des sons. Le pinceau trace ce qu’on entend et crée de nouvelles cartographies.

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