Toute la matière première provient de l’école : collectes de végétaux, prises de vues photographiques de micro-organismes par les classes de maternelle, images qui deviennent ensuite les supports de travail pour les autres classes. Des empreintes sont prises avec du pastel sur un drap appuyé au tronc du grand cèdre et du magnolia de la cour. Fabrication d’images, imbrications, réappropriation, renversements, travaux collectifs et individuels ont permis d’investir l’école à l’intérieur et à l’extérieur. Prendre conscience de la multitude de vies minuscules qui côtoient notre environnement direct. Transformer l’endroit grâce à un nouveau regard posé. Après le départ du dispositif itinérant, La Mar(g)elle, l’école reste habitée par la prolifération de micro jardins secrets produits par les élèves, de séries de dessins transformant ce lieu en cabinet de curiosité.