L’attention qui a été portée à l’exposition de Veit  Stratmann, Une trame/Thouars présentée au centre d’art et au conservatoire a permis de prolonger le concept de ces ronds comme balisage jusqu’à l’école. Chaque module peut inciter une expérience physique qui conduit à une autre. A la fois porté, le cercle fonctionne aussi comme une case qui reçoit les corps. Dans une grande mobilité, l’ensemble permet le cortège des deux classes dans l’élan du son et du ballet. Le parcours s’étend depuis le conservatoire jusqu’au préau de l’école où sont accrochées les différentes traces plastiques du projet : lieu du déroulement du concert, de la présentation du projet par les élèves face à toute l’école et aux parents d’élèves. Cette mise en scène permet de lire de projet dans son ensemble, de se l’approprier et de le partager.